Les bonnes (et moins bonnes) adresses de Ben
mercredi 11 août 2010
Passage sur Kazeo !
A très bientôt !
http://jemangedoncjecris.kazeo.com
jeudi 5 août 2010
Le Sud, enfin du soleil à Paris !
Juste à côté du Palais des Congrès, le restaurant Le Sud se cache derrière quelques arbres trop feuillus. Dommage, il est vraiment à peine visible ! La petite terrasse ne paie pas de mine au premier abord. Pourtant, elle est toujours pleine au premier rayon de soleil, nous assure Colette Ragot, la directrice du restaurant. Des haut-parleurs nous rappellent le chant des cigales, les oiseaux pépient gaiement, on croirait presque au naturel !



Le linge Souleiado s'accorde dans un arc-en-ciel de couleurs aux murs, la vaisselle suit le même chemin. Notre serveuse a l'accent du sud, elle est pourtant parisienne et s'en étonne encore : « Je l'ai attrapé, depuis le temps que je travaille ici ! » On apprécie, le sud ne serait plus le sud sans l'accent chantant.


Au passage, voici les plats de mes collègues :
Assiette de poissons pour Ermelinda

Loup bio du Frioul (bourré d'arêtes, mais très goûtu)


Brandade de morue pour Colette Ragot (extra)


Le dessert arrive sous la même forme que les entrées, en plateaux garnis.



Pour ne citer que les spécialités, les bonbons du sud se dégustent avec le plaisir d'un gosse. La pâte feuilletée recouvre un fruit sec enrobé de pâte d'amande, on se surprend à jouer à deviner sur quel fruit on tombe. Le baba au limoncello (pas de photo non plus...) accompagné de son sorbet au citron représente au mieux l'Italie, frais et puissant. Petit bémol pour la panacotta un peu trop dense, mais pas assez pour gâcher le plaisir du goût.
M'étant resservi plusieurs fois, mes compagnons de table ayant déserté sans prendre leur part, je m'attendais à me sentir ballonné. Que nenni ! Agréable surprise des plus méritoires. Le Sud nous plonge dans l'ambiance cigale et soleil, et nous emmène goûter à la Côte d'Azur... Du plaisir dont on aimerait profiter à l'infini !
Le Sud
91 Boulevard Gouvion-Saint-Cyr
75017 Paris
01.45.74.02.77
jeudi 29 juillet 2010
Max Y Jeremy, Paris IIIème

Accueil chaleureux, avec sourire et teint bronzé ! La déco est typiquement basque,


Voici nos cocktails servis dans des... pots à confiture ! Max aurait eu l'idée à l'origine, pour des cocktails rapides et originaux. Au passage, la purée de fraise adoucit le cocktail juste ce qu'il faut, c'est un délice. Tout à coup, j'ai hâte de goûter la suite.

Tandis que nous savourons ses créations, Leonardo rejoint notre tablée le temps de nous faire part de son expérience et de sa vision de la cuisine. Après avoir travaillé quatre ans en Espagne auprès des plus grands chefs, il officie aujourd'hui à Paris, dans sa propre cuisine. Sa passion, son envie, c'est « une cuisine simple, où trois ingrédients font un plat, mais qui vous procure le même plaisir que d'autres plats compliqués. »





La note se fait douce pour deux personnes : 31 € sans les cocktails, lesquels oscillent entre 8 et 10 €. Rassurez-vous, les bières du pays et les softs tournent plutôt dans les 4 €.
Nous repartons délicieusement repus, avec l'assurance d'y revenir nombreux ! Chaleureux, c'est le mot pour Max Y Jeremy !
Max Y Jeremy
6, rue Charles François Dupuis
75003 Paris
Tel : 01.42.78.00.68
mercredi 28 juillet 2010
Restaurant Le Patio Opéra, n'y allez pas ! (Paris)
Le Patio Opéra est l'un des deux restaurants Patio de Paris. On le trouve, comme son nom l'indique, près de l'Opéra Garnier, mais inutile de vous en rappeler. Alors que la déco du restaurant et de la « cantina » s'avérait prometteuse, le patio s'avère plutôt pauvre : quelques plantes vertes, un sol en lattes de bois, de grands parasols ouverts (il est 19h30, cherchez l'erreur). Pas de musique, pas d'éclairage.
Passons sur la carte écrite en italien et en corse, le service limite poli et les chaises trempées. Il aura fallu trois heures pour nous servir un entrée-plat-dessert, donc prévoyez votre soirée !


Pas de couteau. Les plats sont massacrés à l'avance, on a dû croire que point trop n'en fallait. Ah non, c'était un oubli. Heureusement que nous étions annoncés...
En plats :


Il fait nuit à présent, et toujours pas d'éclairage ("voyez" vous-même)


L'addition : 40 € sans les boissons. Ça fait cher la mal-bouffe. Finalement, le restaurant Patio Opéra, c'est comme une rupture, mais avec la restauration. Ça fait mal sur le coup, mais on en rit en y repensant. On en rit jaune.
jeudi 15 juillet 2010
Le petit déjeuner façon Bread & Roses
Bread & Roses, c'est une boulangerie bio ET gourmande, très important de le préciser. Vous y viendrez pour vous faire plaisir, et rien d'autre. Pas question d'y passer un mauvais moment, tous les produits sont bio, faits à la main et à la demande. Le patron les sélectionne au gré de ses voyages et de ses découvertes. J'en ai goûtés tellement que leur nombre m'échappe, mais je puis vous affirmer une chose : je m'en suis fait sauter les boutons de chemise !
L'enseigne ouvre à 8h, nous y sommes pour 08h25, et les viennoiseries ne sont toujours pas arrivées... Bon ça arrive, mais dommage que ce soit le jour où deux ventres sur pattes se ramènent !
Ce petit désagrément passé (il est 08h50 tout de même), nous goûtons enfin aux petits pains... Le pain aux raisins est excellent, bio et artisanal. Les amateurs de tartines se jetteront sur le pain anglais, et plus jamais ne diront « c'est pas la taille qui compte » ! Des tranches d'un excellent pain aux céréales grandes comme ça, recouvertes de beurre d'Echiré et de confiture... Et je ne vous ai pas encore parlé de la brioche, grande comme ça aussi !
Petit bémol pour le chausson aux pommes, il m'a fallu trois bouchées pour arriver à la compote, excellente néanmoins.
Nous finissons notre repas avec un somptueux, le mot est justement pesé, macaron framboises-ciboulette. Les framboises aussi sont grandes comme ça ! Le macaron lui-même avait la largeur d'une disquette !
En bref, je conseille Bread & Roses pour sa qualité et sa profusion. J'ai enfin trouvé le temple de la gourmandise, et j'espère qu'il vivra pour toujours ! Dès que j'ai 6 € à mettre dans un macaron, ou 7 € dans un chocolat.
Retrouvez sur maison.com la critique du Bread & Roses par Marie-Laure de Vienne, plus exhaustive que la mienne !
Bread & Roses
25 rue Boissy d’Anglas
75008 Paris
Tél : 01.47.42.40.00
Ouvert du lundi au samedi
vendredi 18 juin 2010
Chez Nelly, Paris XVIème
Arrivés dans la rue La Fontanie, nous cherchons « Chez Nelly ». Gauche, droite, rien... Si ! Là, une minuscule devanture qui ne fait pas plus d'un mètre de large. L'entrée ne paie pas de mine, et pourtant...
Une fois à l'intérieur, tout change. Le sourire de Nelly (est-ce son vrai nom ?), le service propre et discret de son mari, les drôles de luminaires en tissu qui pendent dans les 10 m² de la salle. L'ensemble est charmant ! Mais la place manque, et nous patientons dix minutes afin d'avoir une table.
Coup de cœur pour l'affiche : « Toi demander crédit. Moi pas donner crédit. Toi fâché... Moi donner crédit. Toi pas payer. Moi fâché... Moi préfère toi fâché. » On rit, on aime déjà !
Je n'ai malheureusement pas goûté le plat d'Ermelinda, et ne me rappelle plus du nom. En revanche, j'ai gardé l'agréable souvenir de ma brioche à la viande, généreuse et bien garnie ! Mes yakitori (brochettes de viande avec une sauce sucrée) étaient parfaits, du bœuf sucré, quel régal ! Et mes raviolis vapeur à la crevette, avec la petite sauce maison qui adoucit l'ensemble... Un repas tout en velours de vapeur, dans la plus grande simplicité, avec un plaisir authentique.
La cuisine est faite maison, et on peut apprécier les bières chinoises, japonaises, thaïlandaises... Pour le coup, j'ai plutôt opté pour le jus de litchee, bien frais ! Ne manquait plus que la musique traditionnelle dans des hauts-parleurs bousillés, le savoureux cliché aurait été parfait. Quoique non, la salle est trop petite pour cela, mais je suis sûr que les plats ont le même goût à emporter !
Pensez à réserver !
Chez Nelly
39 Rue La Fontaine
75016 Paris
Tel : 01.40.50.66.23
dimanche 13 juin 2010
Pizzeria Durestal, Durtal
Huit gaillards avec la faim au ventre, ça promet une belle addition. Le patron a surtout vu 8 empêcheurs de regarder le match France - Uruguay. Mais bon, il faut bien vivre alors le voilà qui s'amène : "On ne sert qu'à manger, et j'vous préviens, ça risque de prendre du temps parce qu'on a beaucoup de monde." Un regard alentour, le restaurant est vide... "Beaucoup de commandes à livrer, avec la Coupe du Monde, vous voyez... Mais y'a un autre restaurant plus loin là-bas si vous voulez manger vite !"
Encore un peu et il nous insultait. Nous avons passé commande, restant polis malgré tout. Le devoir appelant, et l'attente se faisant longue (15 min dans un restaurant vide, et pas un seul coursier pour livrer les "commandes"), nous avons décidé de prendre à emporter pour rejoindre au plus tôt le château.
"Eh Michel, c'est que maintenant qu'ils me disent que c'est à emporter ! Non mais vous vous moquez de moi ?" J'admets que l'affront fut considérable, d'autant plus que nos pizzas n'étaient pas encore prêtes. Alors qu'il avait sorti les assiettes et tout...
Tout ce ramdam pour finalement déguster des pizzas trop cuites, trop huileuses, trop sans goût. On aurait dû manger les cartons d'emballage, ils auraient sûrement été meilleurs. Adresse et patron à éviter absolument.
Par contre, le château de Durtal est absolument splendide !